Titre | La « théorie des climats » chez J.-J. Winckelmann et A.-Ch. Quatremère de Quincy : épistémologie et histoire de l’architecture au XVIIIe siècle |
Auteur | Marina LEONI |
Directeur /trice | Michel Porret |
Co-directeur(s) /trice(s) | Martin Rueff |
Résumé de la thèse | Objet de réflexion depuis l’antiquité, les influences du climat sur l’organisation, les institutions et toute production humaine constitue un argument central au XVIIIe siècle chez les philosophes et les penseurs comme Addison, Hume, Montesquieu, Rousseau ou Algarotti. Dans les domaines de l’art et de l’architecture, cette question déjà familière chez Vitruve arrive, par l’entremise d’auteurs comme Alberti ou Vasari, jusqu’au XVIIIe siècle, chez Du Bos et ensuite chez Johann Joachim Winckelmann (1717-1768) ou Quatremère de Quincy (1755-1849).
Dans quelle mesure la « théorie des climats » marque-t-elle la théorie de l’art européen du XVIIIe siècle ? Et jusqu’à quel point l’« invention » de l’histoire de l’art à la même période reprend et utilise les arguments du « climat » et des « causes physiques » ? Selon quelle acception ces notions trouvent-elles place dans le discours sur l’art ? La thèse se propose d’analyser ces problématiques notamment dans l’œuvre de J.-J. Winckelmann et de A.-Ch. Quatremère de Quincy.
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Statut | à la fin |
Délai administratif de soutenance de thèse | |
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